Epidémiologie
On estime à 5 348 le nombre de nouveaux cas de cancers de l’ovaire en 2023 en France. Il s’agit donc d’un cancer qui est rare.
La particularité de ce cancer est qu’il n’est pas dépistage.
Facteurs de risque
Les patientes connues pour être à risque sont porteuses d’une anomalie d’un gène de réparation de l’ADN comme le gène BRCA.
Comment le diagnostiquer?
On le diagnostique à un stade précoce ( <5 % des cas ) par hasard sur un kyste de l’ovaire avec aspect atypique, ou à un stade où les cellules se sont dispersées dans la cavité abdomino-pelviennes.
Le diagnostic comporte donc obligatoirement des biopsies faites sous coelioscopie en évaluant la résécabilité des lésions visibles.
Après analyse du type de cellules la chirurgie doit être privilégiée en première intention. Il s’agit d’enlever tous les nodules visibles par laparotomie.
Quels traitements?
La chimiothérapie complète, ou parfois précède, la chirurgie d’exerèse des lésions.
Elle est étalée souvent sur 6 mois.
Les traitements ciblés à base d’anticorps monoclonaux:
Le bevacizumab est administré en complément de la chimiothérapie puis en maintenance
Pour les femmes porteuses d’une mutation des gènes BRCA l’olaparib, peut être proposé en maintenance.
Pour s’informer:
https://www.e-cancer.fr/Patients-et-proches/Les-cancers/Cancer-de-l-ovaire/Les-points-cles